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  • Senior en recherche d’emploi : tordre le cou aux idées reçues et reconsidérer l’

    Publié le 06/10/2021

    Coût du travail et prétentions salariales élevées, mobilité réduite, risque d’incidents de santé, baisse d’énergie, image en décalage avec le message que veut faire passer l’entreprise… Je continue ? Si...

    Coût du travail et prétentions salariales élevées, mobilité réduite, risque d’incidents de santé, baisse d’énergie, image en décalage avec le message que veut faire passer l’entreprise… Je continue ? Si les préjugés sur l’employabilité des seniors sont nombreux, est-ce pour autant la juste façon d’envisager leur employabilité, dans un contexte de révolution des métiers ?

    Curiosité piquée ? Avant de parler solutions, petit précis chiffré !

    L’OCDE nous classe comme senior dès 45 ans, la Confédération 50 ans, le marché du travail 55 ans. 

    Les chiffres 2019 de l’Office fédéral de la statistique montrent que si les seniors demeurent moins souvent touchés par le chômage (3,8% en 2017) que la moyenne helvétique (4,8%), une fois qu’ils y sont, ils ont davantage de peine à en sortir. Ainsi, seuls 9% des séniors retrouvent un poste au cours de la première année d’indemnisation. 57% des chômeurs de la tranche 55-64 ans sont des chômeurs de longue durée ! A Genève, la durée moyenne des prestations d’aide sociale chez les + de 50 ans est passée de 41 mois en 2011 à 54 mois en 2017, soit un allongement de 32% (chiffres Hospice général, novembre 2019). 

    Mais quittons à présent le prisme senior pour penser le marché de manière plus globale. Dans 10 ans, 40 à 60% des offres d’emploi concerneront des métiers qui n’existent pas encore (Management, 2021). La durée de vie des compétences, estimée entre 10 et 30 ans avant 1990 est en effet tombée à 6 mois dans certains métiers de l’informatique en 2017, 5 ans dans des secteurs plus traditionnels comme la comptabilité (OCDE, 2017). Une obsolescence accélérée des compétences en somme, dans un contexte de révolution globale des métiers due à la digitalisation et aux mutations économiques et industrielles à l’échelle mondiale. Une lame de fond qui touche l’ensemble des actifs, quel que soit leur âge ! Si un community manager ou un spécialiste sécurité et réseaux n’ayant pas pris la vague au bon moment pour rester à jour seront plus durement malmenés pendant une période de chômage, la question de l’employabilité des seniors ne relève donc pas tout à fait d’une problématique d’âge… mais sans doute aussi de la capacité à rester compétitif en termes de compétences, d’agilité et de posture…

    Dans son étude de 2019 encore, l’Hospice général relève que l’insertion professionnelle des bénéficiaires de + de 50 ans constitue une problématique à part entière, notamment en raison du manque de ciblage des postulations en termes de formation et d‘expérience professionnelle. Inadéquation du profil avec le poste visé, premier écueil à éviter ! Or, être juste dans son projet professionnel nécessite non seulement une capacité d’introspection, mais aussi une solide connaissance du marché. Se sentant confiants et expérimentés, les seniors ne sollicitent pas toujours d’aide dans leurs démarches, alors qu’ils auraient peut-être besoin de mettre à jour leur 3S (Savoir, Savoir-faire, Savoir-être) pour répondre à un marché en évolution permanente. Un réseau ciblé pour aller chercher l’information au bon endroit et prendre des retours par rapport à son profil professionnel est la condition sine qua non. Difficile d’être professionnel de son métier et professionnel du marché du travail ? Oui, c’est vrai ! Raison pour laquelle envisager un accompagnement par un spécialiste emploi afin de gagner un temps précieux permettrait d’éviter l’éloignement et de faire les choix judicieux en matière d’ajustement des compétences, de positionnement, voire de formation afin de maintenir l’employabilité. 

    Par ailleurs, c’est normalement en fin de carrière que le professionnel est au maximum de ses responsabilités et de sa rémunération. Or le marché se tend et les salaires ont tendance à être moins attractifs qu’il y a quelques années. Accepter ce qui est perçu comme une « décote » de ses compétences et de son expérience n’est pas aisé et ralentit souvent le rebond des seniors vers l’emploi.

    Naturellement chaque profil est unique, même au sein d’un métier et d’un secteur donné. Alors oui, si les moyens de se former sont aujourd’hui pléthore et de plus en plus accessibles, la richesse de l’offre nécessite de se poser les bonnes questions pour réaliser les bons choix. MOOC, tutos, webinars, formations certifiantes… Une fois encore, prendre des retours terrain dans différentes entreprises pour obtenir plusieurs avis sur les ajustements en matière de compétences est un choix gagnant afin de coller au marché. 

    Seconde clé au vu des changements d’économie consécutifs à la pandémie, penser l’emploi différemment. Les seniors (comme toute personne en recherche d’emploi d’ailleurs !) visent tous le graal pourtant en perte de vitesse :  un CDI à l’interne, alors que les entreprises, elles, tendent de plus en plus à favoriser les prestataires externes pour des raisons de budget et de flexibilité, avec des durées d’engagement souvent beaucoup plus courtes. Dans ces conditions, il est judicieux de penser aux agences de placement pour des missions (qui permettent de se faire connaître), mais aussi de rester ouvert à d’autres formes de travail comme le portage salarial ou l’indépendanceAdlatus par exemple est un réseau suisse qui regroupe plus de 400 spécialistes indépendants de 55 ans et plus qui proposent leurs compétences et leur expertise auprès de PME en difficulté.

    Troisième et dernière clé pour s’adapter à un marché du travail de plus en plus mouvant, la posture et l’attitude. Capacité de remise en question, adaptation au changement, résilience et aptitude à faire le deuil d’une situation professionnelle passée pour aller de l’avant, learning agility… Forts de leur maturité, les seniors apportent des connaissances à transmettre aux plus jeunes en entreprise, disposent d’une intelligence « cristallisée », rassurent les collègues et sont souvent doués pour négocier.

    Alors, quel que soit votre âge, prêt à repenser votre employabilité ?

  • La nouvelle tendance des «green jobs»

    Publié le 06/10/2021

    L’écologie est devenue une réelle préoccupation, que cela soit politique ou dans la consommation. Une volonté de durabilité qui se répercute aussi sur les secteurs de l’emploi et de la formation, jusqu’à...

    L’écologie est devenue une réelle préoccupation, que cela soit politique ou dans la consommation. Une volonté de durabilité qui se répercute aussi sur les secteurs de l’emploi et de la formation, jusqu’à devenir une réelle tendance pour l’avenir.

    Lorsqu’on évoque le futur du monde professionnel, la digitalisation est souvent mise en avant. Or, une autre tendance se dessine, formulée derrière la notion de «green jobs», ou emplois verts. Giovanni Ferro Luzzi, professeur à l’Université de Genève et à la Haute-école de Gestion de Genève, précise: «L’Office fédéral de la statistique évalue les postes dans des «activités produisant des biens ou des services destinés à protéger l’environnement ou à préserver les ressources naturelles» à 3,6% du total des emplois en 2019. Ce chiffre était encore de 2,3% en 2000.»

    Formations prêtes pour le marché de demain?

    La tendance green jobs se profile sous deux aspects: «Le premier concerne les autorités publiques, qui formulent et vont formuler des demandes pour des profils professionnels qui puissent les épauler dans leurs stratégies de durabilité, poursuit Giovanni Ferro Luzzi. Mais les entreprises privées sont aussi concernées, notamment à travers la demande des consommateurs, qui deviennent de plus en plus consciencieux face à ces questions. Les biens et services qu’ils consomment devront répondre à ces exigences.»

    Au-delà de certains types de professions, l’aspect durabilité va transformer de nombreux corps de métiers. «Pour prendre un exemple, un mécanicien peut exercer un emploi vert dès lors qu’il se consacre uniquement aux voitures électriques», ajoute encore Giovanni Ferro Luzzi.

    L’écologie prend aussi de plus en plus d’importance dans le milieu de la formation. Didier Folzer, responsable de la qualité et des relations internationales à la Haute-école Arc, confirme le phénomène: «Il existe de nombreux cours avec une composante environnementale qui vont enrichir l’offre de formation classique. Pour le métier d’ingénieur par exemple, nous allons sensibiliser les élèves à la conception de produits recyclables et ayant un impact environnemental réduit au niveau de leur production.»

    En dehors du cadre strict des cours, l’impulsion verte vient aussi d’initiatives personnelles de professeurs qui intègrent cet aspect dans leur cours, et suivent la demande d’étudiants. «Notre école réalise beaucoup de recherches appliquées. Dans ce cadre, l’augmentation des projets en lien avec la durabilité est très claire.»

    Impulsion des étudiants

    Les étudiants souhaitent donc de plus en plus intégrer la notion de durabilité dans leur cursus et leurs travaux. Un intérêt pour les questions écologiques qu’Inès Biscarel, étudiante à la Haute-école Arc en Conservation et Restauration, tient à partager avec ses pairs.

    La jeune femme est ambassadrice pour Sustainability in Conservation, une organisation qui cherche à sensibiliser le monde de la conservation à la durabilité. «C’est un programme qui vient des Pays-Bas, je me suis inscrite pour devenir ambassadrice car cela m’intéressait de pouvoir prendre des habitudes plus vertes dans mon futur métier. En conservation et restauration, nous utilisons des produits chimiques, des gants jetables… Je trouve important de trouver les alternatives les plus écologiques, de prendre des bonnes habitudes dès le début.»

    Sensibiliser et informer

    L’étudiante, avec le soutien de l’école, réalise des challenges proposés par le programme, en consultation avec la direction de l’école. «Nous essayons d’améliorer les choses dans le cadre du possible. Il faut trouver le juste milieu». Son objectif principal reste la communication. «Ce que je souhaite surtout, c’est sensibiliser à ces questions, que l’on prenne le temps de la réflexion.»

    MARIKA DEBÉLY