A côté du salaire, le contrat de Martin prévoyait un bonus exceptionnel, entièrement discrétionnaire et incertain dans son principe et son montant. Celui-ci pouvait être payé à la fin de l’année, à condition que le contrat de travail n’ait pas été résilié à la date à laquelle le bonus devait être payé. Martin a perçu des gratifications durant 3 années consécutives, mais pas la quatrième, alors que tous ses collègues en ont reçu une en décembre. En janvier de l’année suivante, Martin a été licencié. Il a alors réclamé le versement de son bonus.